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Grippe aviaire : Le virus se propage dans les Niayes

Après avoir déclaré les parcs de Djoudj, de la Langue de Barbarie et du Parc Ornithologie, Khalissagne dans le Sédhiou, atteints par la grippe aviaire, des poulaillers de la zone de Niacoulrab, Tivaoune Peulh, Sangalkham entre autres, sont également touchés par l’épizootie c’est-à-dire l’épidémie de grippe aviaire.
Grippe aviaire : Le virus se propage dans les Niayes 2

Les aviculteurs de ces localités des Niayes ont enregistré de nombreuses pertes de leurs volailles. A cela, s’ajoute la rupture des antibiotiques dans les cabinets vétérinaires.

Une épidémie de la grippe aviaire ravage les volailles. Le docteur vétérinaire Yancouba Ndoye a expliqué que la grippe aviaire affecte tous les poulaillers de la région, même ceux où les poules ne présentent aucun symptôme visible.

Les poules atteintes présentent des signes tels que des enflures à la tête, des difficultés respiratoires, des plumes ébouriffées et une baisse de la production d’œufs. Le vétérinaire met en garde contre l’absence de traitement pour les poules touchées, mais il recommande l’utilisation d’un vaccin préventif.

Cette épidémie touche plusieurs localités des Niayes, situées dans l’arrondissement de Sangalkam, département de Rufisque.

À l’origine de la cherté de la volaille

Selon le Sud Quotidien, la cherté des prix du poulet de chair s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, les éleveurs de poulets installent des bandes de 1500 à 5000 poulets de chair, mais cette année, la volaille coûte chère. En outre, la flambée des prix de l’aliment de volaille est également un facteur important, le sac étant passé de 14 000 FCFA à 19 500 FCFA. Les produits pharmaceutiques nécessaires à l’élevage sont également très chers.

La volaille industrielle est plus vulnérable

Par ailleurs, la grippe aviaire est un fléau qui risque de se propager davantage car il n’y a pas eu de mesures exceptionnelles prises face à cette menace. La viande de volaille que l’on trouve sur le marché est donc impropre à la consommation, et le risque de transmission de la maladie de l’animal à l’homme est bien réel.

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Enfin, la volaille industrielle est plus vulnérable que la volaille locale, car elle résiste moins bien au virus et la rupture des antibiotiques constatée ne fait qu’empirer la situation, rapporte la source.

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