L’Etat envisage de subventionner la filière coton, pour que Tambacounda (est) et Kolda (sud) demeurent des régions cotonnières, a-t-on appris mercredi du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé.
‘’Il y a une augmentation sur les prix des fertilisants du coton, donc nous allons voir, si la tendance ne revient pas à la baisse, comment continuer à encourager les producteurs, pour que Tambacounda et Kolda restent des régions cotonnières’’, a-t-il promis.
M. Baldé précise que son ministère et la Sodefitex, la Société de développement et des fibres textiles, une agro-industrie cotonnière implantée dans la région de Tambacounda, vont y réfléchir ensemble.
‘’Le coton est l’une des rares cultures qui ne bénéficient d’aucune subvention’’, a signalé Moussa Baldé, rappelant que la filière cotonnière était réputée pour son autonomie.
Cette année, a-t-il dit, la campagne a subi les contrecoups de l’augmentation des prix des fertilisants, qui résulte de la guerre en Ukraine.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a entamé, mercredi, à Tambacounda, une visite d’évaluation à mi-parcours de la campagne agricole 2022-2023.
Il a visité des champs de mil, d’arachide, de maïs et de coton à Missirah et Touba Fall, et une ferme à Gouloumbou.
‘’Nous espérons, dans quelques semaines, avoir de belles récoltes’’, s’est réjoui le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, jugeant ‘’excellent’’ l’état des cultures.
Cette année, le ministère a privilégié les céréales sur les autres cultures pour combler le déficit constaté sur le marché sénégalais, selon Moussa Baldé.
A Niaoulé, près de Gouloumbou, la ferme visitée par M. Baldé a emblavé 120 hectares pour produire du maïs, du mil et du citron et contribuer à la souveraineté alimentaire du pays, a expliqué Cheikh Sarr, l’un de ses exploitants.
Avec-APS-