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Sommet Cédéao: les sanctions toujours maintenues contre le Mali

Sommet Cédéao: les sanctions toujours maintenues contre le Mali 2

La communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), réunie vendredi à Accra au Ghana, a maintenu la pression sur la junte au pouvoir au Mali, où les sanctions restent en place, et en Guinée et au Burkina Faso menacés de nouvelles sanctions.

Elle a annoncé le maintien des sanctions infligées au Mali le 9 janvier 2022 en raison du retard pris dans un retour des civils au pouvoir. La Cédéao «invite les autorités de transition (du Mali) à adhérer au calendrier de 12 à 16 mois de transition recommandé» pour la durée de la transition avant le retour des civils au pouvoir.

L’organisation ouest-africaine a également décidé de sanctionner la Guinée si elle ne présentait pas de «calendrier acceptable pour la transition» avant fin avril 2022, et le Burkina Faso s’il ne libérait pas l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré d’ici au 31 mars 2022, selon le communiqué final de la réunion des chefs d’Etats de la Cédéao.

La Cédéao précise qu’en cas de non-respect de ses demandes, elle imposera des sanctions contre les membres du gouvernement et du Conseil national de transition (CNT). Les autorités de transition du Burkina écoperont, elles aussi, de «sanctions individuelles» si elles n’obtempèrent pas. En septembre, peu après le coup d’Etat en Guinée et la destitution du président Alpha Condé, la Cédéao avait déjà décidé le gel des avoirs financiers des membres de la junte et des membres de leurs familles.

Pression de la Cédéao sur les juntes
Le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, pays en proie à des crises politiques mais aussi sécuritaires pour les deux premiers, ont tous trois été le théâtre de coups d’Etat militaires depuis août 2020. Le Mali a même vécu deux putschs.

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La Cédéao fait pression sur les juntes désormais au pouvoir pour qu’elles rendent rapidement le pouvoir aux civils. Elle a suspendu les trois pays de ses instances.

Elle a infligé le 9 janvier de sévères mesures de rétorsion économiques au Mali, sanctionnant le projet affiché des militaires de se maintenir encore plusieurs années à la tête du pays alors qu’ils s’étaient initialement engagés à organiser des élections en février 2022.

AFP

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