Le procès en appel de l’affaire Imam Alioune Ndao et ses co-accusés s’est ouvert ce lundi 28 juillet 2022, devant la Chambre criminelle en formation spéciale du Tribunal de Grande Instance de Dakar.
Cette affaire qui avait regroupé 29 personnes accusées d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes et apologie du terrorisme, va encore être jugée. Seulement, l’audience a été renvoyée jusqu’au 30 mai prochain sur la demande des avocats pour mieux prendre connaissance du dossier.
La décision a été prise sur la demande des avocats. ces derniers estiment que tous les avocats constitués n’ont pas eu connaissance du dossier. Me Oussyenou Fall de la défense précise d’ailleurs que cette affaire nécessite toute une logistique pour mobiliser cette énergie.
Pour rappel, cette affaire qui avait regroupé 29 personnes accusées d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes et apologie du terrorisme. L’affaire devait être jugé ce lundi en appel.
Tout est parti en 2015. Une publication sur Facebook montrait des Sénégalais morts en Libye auprès de combattants islamistes et faisait l’apologie du terrorisme. Les investigations de la police criminelle sénégalaise permirent de remonter jusqu’à un certain Abou Diokhané, 31 ans, un Sénégalais arrêté en Libye pour terrorisme puis renvoyé au Sénégal. Celui-ci est proche de l’imam Alioune Badara Ndao qui possède une école coranique à Kaolack, dans le centre du pays et qui prône l’instauration de la charia par un « djihad non violent ».