Le Sénégal et la Banque mondiale ont signé, vendredi soir, deux accords de financement relatifs au programme gouvernemental «Accélérer la compétitivité et la création d’emplois» et au projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique, d’un montant d’environ 150 milliards de francs CFA.
Le directeur des opérations de la Banque mondiale, Nathan Belete, et le ministre sénégalais des Finances Abdoulaye Daouda Diallo ont signé les deux accords.
Il s’agit pour le premier accord, a expliqué le ministre, d’un financement de 150 millions de dollars, soit 81 milliards de francs CFA, pour réduire les risques d’inondation dans la région de Dakar et améliorer les capacités de planification et de gestion des risques d’inondation à l’intérieur du pays.
Il a indiqué que le second accord concernait un financement de 125 millions de dollars, soit 68 milliards de francs CFA, pour le projet ETER, une initiative du gouvernement qui vise à améliorer la compétitivité de l’économie, les capacités des micros, petites et moyennes entreprises et les investissements du secteur privé national dans sa globalité, formel et informel, confondus.
Il est destiné à l’accélération de la création d’emploi des jeunes, à travers notamment la «promotion des technologies, l’amélioration de la productivité», la «promotion des exportations», lesquels constituent des «axes forts qui permettront d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés».
M. Diallo a rappelé que depuis plusieurs décennies, le groupe de la Banque mondiale n’a cessé de soutenir le Sénégal à travers une coopération multiforme, dynamique et très féconde.
«Ce niveau d’engagement traduit manifestement la confiance dans nos politiques publiques au profit du bien-être de nos concitoyens», a-t-il déclaré.
Le ministre sénégalais des Finances a révélé que son pays conclura 898 millions de dollars, soit environ 484 milliards de francs CFA de financement avec la Banque mondiale durant l’année fiscale en cours, un montant record.