La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) ont renforcé leur partenariat. Le but de ce nouveau rapprochement est de financer le développement durable du secteur privé en Afrique.
Ce protocole d’accord permettra de dynamiser la mobilisation de nouvelles sources de financement afin de contribuer à la réduction du déficit de financement annuel estimé à 2 500 milliards de dollars américains pour le développement en Afrique.
Le partenariat a été signé en marge du sommet sur l’économie africaine qui se tient ce mardi 18 mai 2021 à Paris en France. Le but de cet évènement qui réunit 15 dirigeants africains est de trouver des moyens pour le continent de se remettre du recul de 2,1 % de son PIB, causé par la pandémie de la Covid-19. Dans ce contexte, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) miseront sur le secteur privé pour accélérer cette reprise économique en Afrique.
«Ce nouvel accord de partenariat entre nos deux institutions nous permettra d’accomplir plus ensemble, notamment en soutien à la croissance du secteur privé en Afrique. L’impact de la pandémie de Covid-19 sur les ressources des gouvernements est considérable et nous devons mobiliser davantage de ressources privées pour aider les pays d’Afrique à reconstruire des économies plus solides», a déclaré le président de la Bad, Akinwumi A. Adesina, lors de la signature du protocole avec son homologue, la présidente de la Berd, Mme Odile Renaud-Basso.
«La pandémie de Covid-19 a rendu encore plus urgente la nécessité d’une action collective, meilleure et toujours plus étroite. Au fil des années, la collaboration dans la région entre la Berd et la Banque africaine de développement s’est intensifiée et ce partenariat permettra à nos institutions de faire encore plus pour encourager le développement durable du secteur privé en Afrique», a affirmé Mme Renaud-Basso.
La Banque africaine de développement et la Berd partagent une longue histoire en matière de coopération. Le 22 avril dernier, les deux institutions ont signé un plan de financement de 114 millions de dollars pour la construction de la plus grande centrale photovoltaïque privée d’Égypte. Le nouveau partenariat permettra aux deux institutions de renforcer le potentiel de projets et d’activités partagés, ce qui favorisera les possibilités d’investissement dans leurs pays d’activité communs.