Des femmes leaders politiques et membres de l’opposition sénégalaise, dénonçant «vigoureusement» dans un communiqué conjoint l’arrestation de militantes du parti «Pastef-Les Patriotes», appellent «à la sérénité pour la stabilité et la tranquillité» du Sénégal.
«Nous, membres de la plateforme des femmes leaders politiques et membres de l’opposition sénégalaise, dénonçons vigoureusement l’arrestation arbitraire de nos sœurs affiliées à la cause du parti politique PASTEF-Les Patriotes»,
Elles disent exprimer leur «soutien indéfectible» à ces militantes de Pastef et dénoncent «fermement toute entrave à la liberté d’expression et aux droits individuels et collectifs conférés par la Constitution de notre pays».
Ces femmes leaders demandent, à ce titre, au ministre de l’Intérieur Antoine Diome de «procéder à la libération immédiate et sans condition» de Maimouna Dièye, présidente des femmes de Pastef ainsi que ses camarades.
Ces militantes du parti de l’opposant et député Ousmane Sonko avaient organisé un rassemblement pour protester contre la levée de l’immunité parlementaire de leur leader.
Ce dernier est visé par des accusations de «viols répétés» et de «menaces de mort» portées sur lui par une employée d’un salon de massage et de beauté.
Les signataires de ce communiqué conjoint, dont plusieurs députées et responsables de mouvements citoyens invitent «à la sérénité pour la stabilité et la tranquillité de notre pays».
Elène Tine et ses camarades expriment « leur soutien indéfectible à leurs sœurs de Pastef-Les patriotes » et interpellent « le Ministre de l’Intérieur (Antoine Felix Diome ) à procéder à la libération immédiate et sans condition, de notre sœur Maimouna DIEYE ( présidente du mouvement Jegeeni Pastef ) ainsi que de ses camarades ».
Pour rappel, Maimouna DIEYE et plus d’une dizaine de femmes, militantes du parti Pastef, ont été interpellées vendredi soir, alors qu’elles tentaient d’organiser une manifestation de soutien à leur leader Ousmane Sonko après la levée de son immunité parlementaire suite à l’’affaire «Sweet Beauty spa» dans laquelle il est accusé de «viols répétés» et «menaces de mort» par une jeune fille du nom de Adji Sarr.
Avec APS-