Dès ce vendredi, un décret est en préparation pour rendre obligatoire le port du masque. La mesure qui sera suivie d’effet, pourrait coûter jusqu’à 10000 Fcfa aux récalcitrants.
A noter qu’hier, en Conseil des ministres, le chef l’Etat Macky Sall, a,demandé au ministre de l’Intérieur et au ministre des Forces armées, de déployer sur le terrain un dispositif spécial de régulation et de contrôle de l’accès aux plages et des rassemblements publics, sur l’étendue du territoire national”.
Les autorités envisagent de sévir contre le relâchement noté dans les gestes barrières dans la lutte contre le coronavirus. Selon le site d’informations Libération online, «de sources bien informées, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a décidé d’appliquer avec ses hommes, à partir de ce vendredi, une nouvelle série de décisions». Ces décisions visent «à faire respecter les mesures de prévention édictées par les autorités sanitaires». Celles-ci «concerneront les espaces et lieux de rassemblement : lieux de culte, plages, restaurants, salles de sport, marchés ainsi que les événements tels que les funérailles, baptêmes, mariages, de même que les transports en commun». Il s’agira pour le gouvernement de prendre de nouvelles mesures de restriction pour freiner la propagation du virus, au vu du nombre de morts et de cas qui s’accroît ces derniers temps. Ainsi, hier lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, «le Président de la République, abordant l’implication des jeunes dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19, a lancé un appel à la jeunesse pour conforter au quotidien le plaidoyer communautaire pour l’observance généralisée des mesures barrières et le port obligatoire et systématique du masque dans les transports et les lieux recevant du public, sous peine d’amende, en cas d’infraction». Pour une bonne application de ces mesures, il va falloir s’attendre à des interventions de la police et de la gendarmerie, puisque «le chef de l’Etat a (…) demandé au ministre de l’Intérieur et au ministre des Forces armées, de déployer sur le terrain un dispositif spécial de régulation et de contrôle sur l’étendue du territoire national».
Il faut noter que le 10 juillet dernier, le ministre de l’Intérieur avait, dans un communiqué, invité «les Sénégalais à un meilleur respect des mesures barrières» après la décision prise par le chef de l’Etat de lever l’Etat d’urgence et le couvre-feu, afin de permettre une reprise des activités économiques.