Économie

La Tunisie dit non à la Zone de libre-échange continentale africaine ZLECAF

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La Tunisie dit non à l’accord portant sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) . En effet, les députés n’ont pas adopté le projet de loi relatif à l’accord de la ZLECAf .

Les parlementaires n’ont pas répondu massivement à la séance plénière relative à l’approbation de la ZLECAF (tenue récemment ).,Cette situation a défrayé la chronique dans le pays notamment sur les réseaux sociaux.

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Kais Saied, Président de la Tunisie

Certaines personnalités du pays ont eu à se prononcer sur ce «manque de maturité des députés». Pour l’élu du peuple, Faycel Derbel , l’absence de blocs parlementaires qui font partie de l’assise politique du gouvernement est derrière la non-adoption par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) de la convention d’adhésion de la Tunisie à la ZLECA.

Le responsable a fustigé l’absence des députés à cette plénière consacrée à l’examen d’un projet de loi organique qui, selon lui, contribuera au développement de l’économie tunisienne et permettra de pénétrer un marché africain estimé à 1,2 milliard d’habitants.

Pour sa part, l’opérateur économique Bassem Loukil, a,,dans un post Facebook, fustigé la tiédeur des politiques: « Comment peut-on refuser d’adhérer à la ZLECAf ? C’est comme si on se tirait une balle dans le pied, surtout que notre économie agonise et dépend du marché européen à 84% de ses échanges».

«Le monde entier a compris que l’avenir est en Afrique, sauf nos députés qui ont la science infuse et prennent des décisions sans demander conseil aux spécialistes» , a -t-il soutenu.

Pour rappel, la Commission de l’Union Africaine sur demande des ministres du Commerce, organise de février à mai 2020, une série de réunions techniques des instances de négociation.

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Ces concertations permettront aux États membres d’achever les travaux en suspens sur les négociations de l’Accord continental africain de libre-échange, qui compte accroître le commerce intra-africain de 52,3 % en éliminant les droits de douane à l’importation.

FinancialAfrik

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