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Parc National des oiseaux du Djoudj (PNOD)

Parc National des oiseaux du Djoudj (PNOD) 2

Le Parc National des oiseaux du Djoudj (PNOD), Créé en 1971 et classé depuis 1981 au Patrimoine Mondial par l’Unesco.

Le Parc National des oiseaux du Djoudj (PNOD) est Situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Saint-Louis par la nationale 2, dans le delta du Sénégal au Sahel, le Parc du Djoudj est une succession de zones humides à eaux douces ou saumâtres, savane sahélienne avec de nombreux canaux, lacs, bassins et marécages…

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D’une superficie de 16 000 hectares, 395 espèces d’oiseaux (soient près de trois millions d’oiseaux) y sont recensées ce qui en fait la 3ème réserve ornithologique mondiale !

Troisième réserve ornithologique du monde, le parc National du Djoudj (PNOD) fascine avec son écosystème scintillant et sa riche biodiversité. D’une superficie de 16 000 hectares, 363 espèces d’oiseaux y sont recensées. Phacochères, chacals, Gazelles dorcas, Singes rouges, vivent dans ce sanctuaire écologique situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Saint-Louis.

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Parc National des oiseaux du Djoudj

Ultime repaire pour les espèces végétales et animales menacées de disparition dans le Delta, le Djoudj est le site d’hivernage de près de trois millions d’oiseaux migrateurs d’Europe et d’Afrique. Il est le lieu reproduction du Pélican blanc, du Pélican gris, du héron pourpré, de la grue couronnée, de l’échasse blanche, de l’Ibis Tantale et de l’Oie d’Égypte. On y retrouve 121 espèces végétales et 92 espèces de poissons de 26 familles et plusieurs espèces de reptiles, dont le Crocodile du Nil, le python, le varan du Nil, le varan des sables, etc.

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Aujourd’hui, de profondes mutations économiques, sociales et environnementales menacent ce précieux bijou. Les importantes modifications du régime du fleuve Sénégal, le développement de l’agriculture irriguée sur les deux rives et l’envahissement de la fougère aquatique, suscitent de grandes inquiétudes.

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Parc National des Oiseaux du Djoudj

Le site du Parc est un delta intérieur sur la plaine d’inondation du fleuve Sénégal, constitué par un vaste complexe de lacs et d’étangs saumâtres, saisonnièrement inondés, reliés par un réseau de chenaux. La végétation de savane se compose d’espèces de Tamarix sahéliennes sur une couche d’herbes et de graminées dans les zones sèches et de différents types de roselières dans les zones inondées.

C’est un des premiers refuges, passé le Sahara, pour les oiseaux afro-tropicaux et les migrateurs du Paléarctique. Le Djoudj est une réserve génétique exceptionnelle pour de nombreuses espèces animales et végétales.

Le Djoudj: réserve génétique

C’est un sanctuaire fragile pour les oiseaux tels le pélican blanc, le héron pourpré, la spatule d’Afrique, la grande aigrette et le cormoran. Diverses espèces d’oiseaux d’eau en effectifs importants au plan international, se reproduisent, font étape et hivernent dans le site où l’on dénombre jusqu’à 3 millions d’individus (plus de 360 espèces) au pic de la saison, en décembre. Les principales activités humaines sont la conservation de la nature et l’écotourisme et, dans les zones environnantes, la riziculture, l’élevage et la chasse.

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La menace la plus grave serait le manque de pluies : le site a déjà été confronté à des problèmes de pénuries d’eau qui ont entraîné son inscription au Registre de Montreux. La gestion de barrages sur le fleuve Sénégal a permis de résoudre le problème et de supprimer le site du Registre. Toutefois, en 1993, il a de nouveau été inscrit au Registre en raison d’infestations de Pistia stratiotes et Paspalum vaginatum. Le site a fait l’objet de Missions consultatives Ramsar, en 1988 et en 2000. Le plan de gestion comprend diverses activités de suivi et de surveillance mais, dans certains secteurs, le site fait face à d’autres menaces : le surpâturage, la pêche illégale qui réduit les sources alimentaires des oiseaux, l’utilisation d’engins de pêche destructeurs (monofilaments), l’empiétement sur l’aire protégée et la pollution sonore des rizières des environs.

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Ouvert au public de novembre à juin c’est un spectacle absolument magnifique à ne surtout pas manquer. Vous pourrez y admirer des milliers de pélicans gris et des centaines de milliers d’échassiers, canards venus d’Europe, sarcelles, dendrocygnes… flamants roses et des spatules, grues couronnées, balbuzards pêcheur, vautours oricou, outardes arabe, aigrettes, oies de Gambie, hérons cendrés, cormorans, martins-pêcheurs, jacanas, marabouts et cigognes noires.

Outre tous ces oiseaux incroyables vous y découvrirez aussi des singes rouges (patas), des phacochères, des varans et des pythons ainsi que des crocodiles.

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