Le climat des affaires au Sénégal s’est légèrement amélioré de 1,1 point au terme du 3Ème trimestre 2019 par rapport au deuxième trimestre 2019, selon une enquête réalisée sur cette période par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
L’indicateur synthétique du climat des affaires, calculé par la DPEE, sur la base d’un sondage d’opinion des chefs d’entreprises, s’est établi à 99,9 points contre 98,8 points au deuxième trimestre 2019, rapporte le site «Financial Afrique»
Selon la DPEE, «cette situation traduit les orientations favorables des opinions des entrepreneurs de bâtiment et travaux public (BTP), services et commerce».
Dans le sous-secteur des BTP, les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont les difficultés de recouvrement des créances (78%), l’accès difficile au foncier (50%), la concurrence supposée déloyale (44%), la fiscalité (39%), l’accès difficile aux crédits (33%) et l’insuffisance de la demande (33%).
«Néanmoins, souligne la DPEE, le climat des affaires s’est amélioré de 1,8 point dans le sous-secteur entre le deuxième et le troisième trimestre 2019, en liaison avec les bonnes orientations des soldes d’opinion relatifs à l’activité générale et aux commandes privées».
Dans l’industrie, la concurrence supposée déloyale (26%), l’approvisionnement difficile en matières premières (25%), les difficultés de recouvrement des créances (23%) et l’insuffisance de la demande (15%) ont constitué les principales contraintes à l’activité lors du troisième trimestre 2019, selon les industriels.
Au niveau des services, les prestataires interviewés ont majoritairement évoqué, les difficultés de recouvrement des créances (61%), la concurrence jugée déloyale (58%), la fiscalité (26%) et l’insuffisance de la demande (23%) comme les principales entraves au développement de l’activité, durant le troisième trimestre 2019.
Toutefois, le climat des affaires s’est bonifié de 1,4 point dans le sous-secteur, en rythme trimestriel, en rapport avec les orientations favorables des soldes d’opinion des prestataires sur le chiffre d’affaires, les commandes et les tarifs pratiqués.
Dans le sous – secteur commercial, la DPEE signale que les difficultés de recouvrement des créances (64%), la concurrence supposée déloyale (40%), l’approvisionnement difficile (38%) en marchandises, la fiscalité (33%) et l’insuffisance de la demande (32%) sont majoritairement cités comme contraintes à l’activité des entreprises, au troisième trimestre 2019.
Cependant, le climat des affaires s’est amélioré de 2,9 points dans le sous-secteur en rythme trimestriel, grâce aux consolidations des soldes d’opinion relatifs au niveau de stocks de produits finis et au chiffre d’affaires.
Sur une base annuelle, l’indicateur de climat des affaires s’est consolidé de 0,5 point, passant de 99,5 points au troisième trimestre 2018 à 99,9 points un an plus tard, note enfin Financial Afrique.