La capitale sénégalaise a abrité la célébration du 50e anniversaire de la création de la Commission africaine de l’aviation civile (Cafac). Une rencontre qui a enregistré la présence de hauts responsables de l’aviation civile du continent, des dirigeants d’autres fédérations de l’aviation civile internationale, ainsi que de hauts fonctionnaires des Nations-Unies qui travaillent pour l’Organisation de l’aviation civile internationale en provenance de Montréal au Canada. Le président de la Fédération de l’aviation civile des Émirats arabes unis a également pris part à cette rencontre en sa qualité de président de l’autorité de l’aviation civile de son pays.
Cette rencontre a été l’occasion pour certains présidents de fédération de l’aviation civile et certains candidats déclarés à la présidence de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) de mener des tractations pour obtenir des soutiens et espérer succéder à l’actuel président du Conseil de l’Oaci, en l’occurrence le Nigérian Olumuyiwa Benard Aliu.
Et dans cette pêche aux voix, la candidate déclarée des Émirats arabes unis n’entend pas faire dans la dentelle pour enrôler le maximum de soutiens.
Cette dernière ne lésine pas sur les moyens pour arriver à ses fins ; étant donné que son objectif est de trôner sur l’instance mondiale de l’aviation civile afin de lui apporter un souffle nouveau.
Pour maximiser ses chances d’accéder à la tête de l’Oaci, la candidate des Émirats Arabes Unis, en prélude à cette réunion de Dakar, s’était rendue dans plusieurs capitales africaines pour mobiliser l’appui des pays africains. Lors de cette rencontre, le président de la Fédération de l’aviation civile des États arabes Unis a fortement prêché pour la candidature émiratie en listant les avantages considérables de cette candidature.
A cet effet, il a rencontré de hauts responsables et des décideurs en Afrique afin de mobiliser un soutien en faveur de la candidate des Émirats Arabes Unis à la présidence de l’Organisation de l’aviation civile internationale.